Saurons-nous surgir des rafales de la nuit ?
Dans les rues désertes, elle était nue comme un criquet.
Attendez... Le jour éventré chevauche sur nos lèvres. Il y
a beau temps que les momies dérivent sur le fleuve.C'est trop, cette peau tendue qui ne trouve pas de répit.
Je suis venue vous demander "Avez-vous jamais pensé à
la nuit" ?Elle était comme les élytres tièdes sur les parois de
calcaire, elle avançait tête baissée, à demi-mot.
Marie Lac, Rivaginaires n° 18, 1992
© Isabelle Saint-Jean, Février 2003
(conception, logos et fond, texte)
Site optimisé en 800x600
Police de caractères : Footlight MT Light
Cliquez pour les télécharger